Frederique Vezina

Toute bonne chose a malheureusement une fin. Je suis en train de rédiger cet article dans l’avion. Vol Munich-Toronto : 9 heures. Il y a des bons films, mais je compte rester sage et profiter de ce précieux temps pour étudier les examens qui m’attendent  déjà en début de semaine prochaine.

Vue de ma chambre au Arnicka

Ces derniers jours d’entraînement sur le glacier ont été, à ma grande surprise, des conditions de ski presque idéales. Malgré le manque évident de neige, le camp d’entraînement aura tout de même été très bénéfique. Mes skis en ressortent avec quelques égratignures, mais j’ai entre autres pu améliorer plusieurs points techniques dans les deux styles. Sans doute, ce camp d’entraînement au Daschtein sera très profitable pour ma prochaine saison. J’avais constamment de bons «feelings» que ce soit en m’entraînant sur neige ou sur terrain sec. Je réussissais aussi à bien récupérer d’un volume considérable d’entraînement; ce qui est un point positif dans mon cheminement sportif.

Le glacier au début du camp

Lundi ont été des conditions parfaites pour skier. Les employés du site avaient réussi  à faire du bon boulot en ce qui concerne le «grooming» des pistes. C’était très agréable de skier. J’ai même été nostalgique à l’idée que la prochaine fois que je pourrais profiter de la neige serait dans un peu moins de deux mois. Le bon côté c’est que contrairement à d’autres skieurs canadiens, j’ai pu commencer à m’entraîner spécifiquement très tôt dans la saison. Je n’ai, en effet, pas du tout à me plaindre! 

Le glacier à la fin du camp

J’ai donc skié pour la dernière fois mardi matin. La fatigue commençait tranquillement à se faire ressentir. Après une accumulation d’un grand volume d’entraînement comme dans les deux dernières semaines, il est tout à fait normal, voire nécessaire de se reposer et faire des entraînements «mollos» pour la prochaine semaine.

Catherine et moi sur le glacier

Après un dernier tour de ski sur le glacier qui s’était drôlement détérioré en une journée, on a «paqueté les petits» pour Munich. On a donc profité de notre dernière soirée pour aller faire un tour en ville. L’architecture des bâtiments là-bas est grandiose! Les détails monumentaux sont impressionnants et c’est ce qui donne un tel charme à la ville.

Après une bonne nuit de sommeil, plusieurs allers-retours dans l’aéroport et pratiquement aucun retard sur notre itinéraire initial, il reste actuellement 5 heures de vol. Devrais-je dire 5 heures de chimie?

Mon expérience en Autriche m’a gonflée à bloc pour la prochaine saison. Je suis prête à peaufiner mon entraînement davantage pour attaquer d’aplomb les premières compétitions que j’attends avec impatience!

Au cours des prochaines semaines, je vous ferai part d’un compte-rendu de mes entraînements et de ma forme globale. Je vais même essayer de publier un montage vidéo de mes différents entraînements.

Sacha Bergeron, le wax tech

Pour conclure, je vous suggère fortement d’écouter une chanson significative du voyage en Autriche 2011 :

Howlin’ for you de THE BLACK KEYS

La citation du jour:

Good, better, best. Never let it rest, until your good is better and your better is best.